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Redouanne Harjane est l’un des talents montants de la scène française. Il a la classe, dans son costume 3 pièces, avec son regard ténébreux et son chapeau jazzy. L’homme, sur scène, est mi-musicien, mi-humoriste. 5 croches, 3 noires et 2 blanches, juste le temps de balancer une boutade. Redouanne s’arrête, contemple le public un instant puis repart. Trois mesures plus tard, le public saisit le sens de la blague et les rires noient la musique.

Redouanne est un comique de l’absurde, complètement barré. La musique rythme son one-man show. Ici, le rire sert d’enzyme et accélère le plaisir. L’originalité de ce show réside dans ses différentes atmosphères, entre l’ambiance jazzy de ses instruments – piano, guitare ou encore ukulélé – et le stand up.


En Bref :

Élève au conservatoire national de région de Metz puis aux Cours Simon, il se forme au théâtre classique.
Soucieux de développer une polyvalence, il travaille divers instruments et entre à l'école internationale de jazz de Nancy. S'expatriant un temps dans les pays anglo saxons puis en Inde, il s'imprègne des cultures, s'intéresse aux figures emblématiques du stand-up d'outre Atlantique et dessine son univers.

Repéré sur la scène des « Ateliers » Juste pour rire, il concourt en 2009 au Festival de Nantes et sort vainqueur de la section « Complètement à l'Ouest » dédiée aux jeunes talents. En juin de la même année, il présente, au Théâtre de Dix Heures, son spectacle « Le Diable et la Tempête» puis joue à Montréal dans le cadre de la 1ère édition du festival Zoofest.

Redouanne essaie de se faire connaitre sur Paris et enchaine les scènes ouvertes, notamment celle du Comedy Club. Un chance pour lui, Jamel est dans la salle et propose à Redouanne d'intègrer le Jamel Comedy Club puis la Troupe du Jamel Comedy Club en 2011.

En Septembre 2010, Redouanne joue son spectacle "Dans la tête de : Redouanne harjane" au Comedy Club, sur les Grands Boulevards à Paris. Depuis, son spectacle, produit par Jamel, y est toujours à l'affiche et ce pour 3 soirs par semaine.

Jamel invite Redouanne à monter sur scène lors du Gala de la Première Edition du Festival "Marrakech du Rire" en juin 2011 et à le suivre en tournée pour faire la première partie de son spectacle "Tout sur Jamel" pendant tout le mois d'octobre 2011. Il remontera sur la scène du Festival "Marrakech du Rire" lors du Gala de l'Edition 2012.

Courant 2012, Redouanne a fait des apparitions dans les programmes courts "Bref." et "Very Bad Blagues".

La dernière semaine d'avril 2012, a lieu l'enregistrement des émissions du Jamel Comedy Club Saison 5 pour Canal+. Redouanne y passera 2 fois.

Sa carrière au cinéma décolle en juillet 2012, quand Redouanne tourne dans le film de Michel Gondry "L'écume des jours". En même temps, il est au Festival d'Avignon pour y jouer tous les soirs son spectacle. Il tournera aussi quelques mois plus tard pour le film "Max le millionnaire".

A la rentrée 2012, Redouanne arrive sur Canal+ dans l'émission "Le Supplément", diffusée tous les samedis à 12h45 dans laquelle il a sa chronique "Les pensées de Redouanne" qui sont 2 - 3 minutes de pur bonheur ! Il officie aussi les mercredis matins sur France Inter dans l'émission "On va tous y passer" dans laquelle il fait le portrait en chanson de l'invité du jour.

En 2013, Redouanne continue de jouer son spectacle au Comedy Club, mais depuis le 16 janvier 2013, vu le succès de son one-man-show, il est passé de 3 à 4 représentations par semaine. Puis, en 2014, il l'a joué au Théâtre Marigny, à La Comédie de Paris... Un succès !

Fin 2014, il a pris le temps de bosser, rebosser sur son spectacle. Ce qui donnera au final "Le futur c'est plus comme avant". Son deuxième spectacle qu'il jouera dès le 4 mars 2015 au Grand Point Virgule à Paris.




DANS LA TETE DE REDOUANNE HARJANE
2010 / 2014 - Spectacle de Redouanne Harjane

LE FUTUR C'EST PLUS COMME AVANT
2015 - Spectacle de Redouanne Harjane

LES MYTHOS
2011 - Denis Thybaud

L'ECUME DES JOURS
2013 - Film de Michel Gondry

PRET A TOUT
2013 - Film de Nicolas Cuche
Selon Jamel, Redouanne Harjane 'est un mélange entre le Mollah Omar et Inspecteur Gadget. Redouanne, c'est le mec qui aime jouer avec les mots et se poser un tas de questions existentielles que personne ne penserait à se poser. Tour d'horizon de ses questions existentielles et citations.

"Tu te dis que ça n'arrive qu'aux autres, mais pourtant, ça n'arrive qu'à toi !" Redouanne.


- A l'enterrement d'un exhibitionniste, y-a-t-il un cercueil ?
- L'avantage quand tu conduis un camping-car bourré, c'est que s'il y a un contrôle de police, eh bah tu peux faire semblant de dormir !
- Tu connais ce moment, où quand tu vas dans un club échangiste, et qu'en ouvrant la porte, tu tombes sur ta maman !
- Combien de raisins, combien de raisins faut-il manger pour avoir l'impression de manger un fruit ?!
- Des fois jme dis que quand 2 personnes qui louchent se croisent, bah elle se verront jamais !
- Quand un camping-car percute un autre camping-car, est-ce qu'on fait un constat ou un état des lieux ??
- Je suis allé dans un restaurant tellement mauvais qu'à la place de l'addition, les serveurs apportent des ordonnances !
- J'ai tapé Google sur Google et mon ordinateur a eu une crise d'épilepsie !
- Je me demande si, les enfants nés par césarienne, ils ont un bon sens de l'orientation ?!
- Je me demande aussi, les éjaculateurs précoces, est-ce qu'ils ont une bonne notion du temps ??
- En fait le boomerang, c'est comme le frisbee, mais pour ceux qui ont pas d'amis.
- Je me dis que depuis que les préservatifs sont arromatisés, les adolescents d'aujourd'hui n'auront jamais mangé autant de fruits de toute leur vie !
- Tu connais ce moment où tu fais la queue depuis tellement longtemps que ta carte bancaire à expirer ?!

"La vie c’est dingue, la vie c’est fou !" Redouanne.

Redouanne Harjane : "Faire rire les gens avec intelligence"

Découvert par Jamel, Redouanne Harjane jouera pour la première fois au théâtre de la Madeleine de Troyes.

Comédien, acteur, chanteur, humoriste, autodidacte en piano et en guitare, une web série avec Oxmo Puccino, quand on regarde votre CV, vous faites un peu figure d’ovni ?

J’essaie de toucher un peu à tout et de bien le faire. Oxmo Puccino est un ami. On a la même envie et le même dessein de cultiver les mots, le langage, de chercher le non-sens dans le sens et inversement. J’ai fait la première partie de Jamel, il a produit mon premier spectacle, Stromae est un ami, Patrick Timsit aussi. Tout est logique en fait.

Vous évoquez Jamel Debbouze, c’est un peu votre parrain dans le métier puisque c’est lui qui vous a repéré ?

C’est même plus qu’un parrain. Quand les mecs vous adoubent, on se dit qu’on fait la même chose et qu’on peut toucher les gens en étant vrai.

« Être vrai », c’est la clé, à votre avis ?

Culturellement, artistiquement, en tant que plombier, en tant que journaliste… je crois qu’il faut être vrai, être honnête et droit. Quand tu montes sur scène, tous les soirs, tu ne peux pas tricher ou alors pas longtemps.

Ça vous vient d’où cette philosophie ?

De mon éducation. Je suis fils d’ouvrier, je viens de Metz. Quand j’ai choisi de partir vers une direction artistique, mes proches ont été surpris mais ils m’ont encouragé et m’ont dit de ne pas changer.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir comédien alors ?

Petit déjà, je voulais faire ça. Quand ma mère me mettait des raclées, je lui disais, « tu verras que je serai comédien ». Aujourd’hui, elle est fière de ce que je fais. Jamel fait partie de ceux qui m’ont donné envie de faire ce métier. Je me suis dit que c’était possible. Il avait une facilité à évoluer sur scène, des personnages. Je voyais déjà cet aspect artistique et puis il y a eu les Anglo-Saxons. Une fois, à trois-quatre heures du matin, je suis tombé sur les Monty Python, j’ai pris une claque. C’est là où je me suis senti compris.

On dit de vous que vous êtes « un humoriste de l’absurde ». C’est-à-dire ?

Je ne trouve que de réalité à parler des choses absurdes, à m’évader de la réalité. Mon but est de faire rire les gens avec intelligence. Je n’aime pas que le public consomme les blagues. Il y a une intelligence instinctive. Je cherche à faire rire et réfléchir. Mon but n’est pas forcément de faire de la politique mais de mettre le doigt sur quelques incohérences.

Là, vous serez à Troyes mardi 24 janvier, pour présenter votre deuxième spectacle. À quoi le public doit-il s’attendre ?

Attendez-vous à être surpris. Je dirais qu’il est plus personnel que le précédent. Je parle de mon arrivée de Metz à Paris pour réussir ma vie artistique et je me retrouve confronté à la réalité de la vie. Il faut trouver un appart, un travail. Je parle du chômage, de mon rapport avec les femmes, avec l’amour, l’argent…

Ça a été dur avant d’en arriver là où vous êtes ?

Ça l’est encore aujourd’hui. Il faut se battre tous les jours, se remettre en question. C’est pour ça que je fais du sport, que je m’entretiens et que j’essaie de garder la tête sur les épaules et de rêver suffisamment pour m’en nourrir artistiquement. J’essaie d’être connecté avec les gens, avec ma famille, de rester simple.

Elle est importante la famille pour vous dans ce cadre-là ?

C’est toujours important la famille, encore plus quand elle ne comprend que vous vous mettiez en danger, qu’elle a peur pour vous que les gens ne comprennent pas votre humour et ne veulent pas de vous. On a tendance à vouloir se faire aimer par des gens qu’on n’aime pas. Encore plus quand on veut faire rire. J’ai dû prendre des coups. Mais un rire rattrape parfois cinq années de galère. Pour moi, ça a été plus long. Je suis parti de chez moi, j’avais 16 ans. Je n’ai pas pu faire autrement. Soit je partais, soit je brûlais la ville. J’avais envie de voyager, ce que j’ai fait.

Outre votre spectacle, vous avez également tourné dans « M », le premier long-métrage de Sara Forestier. Vous en retenez quoi de cette expérience cinématographique ?

C’est mon premier premier rôle. Ça fait peur. Ça demande beaucoup de préparation. L’histoire est assez bouleversante. Ce n’est pas rien de jouer avec et face à Sara Forestier. Je ne viens pas du milieu du cinéma même si j’ai déjà tourné dans quelques films avec des ambitions plus cérébrales.

Ça vous a donné envie d’en refaire ?

(Il hésite) Je crois. Pendant plus de quarante jours, tu n’es pas chez toi. Tu dois t’abandonner. C’est un autre exercice que la scène, radicalement différent .

INTERVIEW DE REDOUANNE POUR "L'EST ECLAIR" - 22 JANVIER 2017.


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Redouanne Harjane de Metz à Avignon

Redouanne Harjane, originaire de Metz et repéré par Jamel Debbouze au sein du Comedy club, a joué pendant un mois au Palais royal lors du Festival d’Avignon. Découverte à l’ombre du Palais des papes…
Il en a fait du chemin le jeune Messin ! Redouanne Harjane, artiste mosellan, repéré par le Jamel comedy club, s'est donné en spectacle à Avignon, tout le mois de juillet. Rencontre dans le Vaucluse en pleine chaleur estivale.


Vous vous êtes produit au Festival d'Avignon pour la première fois. Quel effet ça fait ?

Redouanne HARJANE : « Au début, j'ai eu vraiment peur. Je pensais que ça allait être la guerre, avec le nombre de troupes et d'artistes qui se produisent dans le Off (plus de mille spectacles en 2012). C'était une angoisse permanente, je me demandais comment les gens allaient parler de mon spectacle… Et puis finalement, le public était au rendez-vous. »

Avec une centaine de spectateurs présents à chaque représentation ?

« Oui, c'est une belle récompense. D'ailleurs, je prenais le temps de les saluer, faire des photos et discuter avec eux à la sortie. C'est important pour moi de savoir ce que le public a ressenti… »

Quelques guest star ont-elles assisté à vos shows ?

« Oui, la chanteuse Zazie, les acteurs Omar Sy et Tahar Rahim étaient là. Jamel Debbouze est également venu me soutenir ! »

En parlant de Jamel, votre rencontre a été un véritable accélérateur pour votre carrière. Comment s'est-elle passée ?

« En garde à vue ! (Rires) Non, je plaisante… J'ai participé aux scènes ouvertes qui ont lieu tous les mardis soirs au Comedy club à Paris. Et là, Jean-Michel Joyau, le directeur, m'a dit de revenir pour les sélections. Jamel était dans la salle ce soir-là… »

… Et tout a commencé pour vous. Vous aviez des prédispositions pour la scène ?

« En fait, c'est grâce à l'humiliation ! (Rires) Non, c'est pas vrai. J'écrivais des poèmes quand j'étais jeune, c'était une façon d'évacuer ma colère. Mais ils étaient trop noirs, trop sociétaux. Je me suis tourné vers la musique, je jouais dans un groupe avec des copains, j'ai fait du théâtre aussi. »

Aujourd'hui, vous vous retrouvez seul, ce n'est pas trop déstabilisant du coup ?

« Non, au contraire, je préfère être seul, car si on est mauvais, on ne peut s'en prendre qu'à soi-même. Etre seul sur scène, c'est aussi être un peu égoïste, dire fuck à tout le monde, vive Moi ! »

Votre spectacle "Dans la tête de Redouanne Harjane" est assez déroutant. Vous mêlez l'humour à la musique…

« Oui, je livre des pensées décalées, au piano, à la guitare. Au début, le public est un peu perdu. J'ai remarqué qu'il y avait deux catégories de personnes, celles qui viennent me voir par curiosité et les autres qui me suivent depuis quelque temps et qui adorent… »

Vous avez pas mal de projets en cours… Vous reverra-t-on bientôt sur Metz ?

« Pendant le Festival d'Avignon, je me suis échappé une journée pour tourner dans L'écume des jours, le nouveau film de Michel Gondry. D'autres choses importantes arrivent, notamment avec Oxmo Puccino. Revenir dans la région de Metz ? Oui pourquoi pas, j'aimerais jouer à la Passerelle, à Florange… Il m'arrive de rentrer chez moi aussi. D'ailleurs, si j'ai accepté cette interview, c'est parce que je sais que ma mère qui habite Metz pourra la lire, elle sera contente ! ».

INTERVIEW DE REDOUANNE POUR "LE REPUBLICAIN LORRAIN" - 2 AOUT 2012.


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Redouanne Harjane : A star is beur

On pèse nos mots, ce type est un génie. La preuve :

Lui : Tu es paranoïaque.
L'autre: Comment tu sais ?!!


Vous en voulez une autre ?

Des fois, je vais dans un centre pour amnésique. Je rentre dans la chambre d'un patient. J'attends qu'il se réveille et je dis « Papa ? »

On arrête là. Si ça ne vous fait pas rire, vous n'êtes pas anormal.
A ses débuts, la moitié des quinze pelés qui osaient venir l'écouter partaient avant la fin. Au Marrakech du Rire, tout le monde ne s'esclaffait pas aux aphorismes stratosphériques de cet humoriste hors-norme. Et d'ailleurs, on ne rit pas tous en même temps à un show de Redouanne Harjane. Faut suivre.
De père marocain, de mère algérienne et de passeport français, il avoue : « J'étais déjà schizophrène sans ça. » Ce qui lui fait poser de bonnes questions : « Est-ce qu'un shizophrène qui se suicide est un assassin ? » Bienvenue dans la tête de Redouanne Harjane.

Ma ville
J'ai grandi à Metz, l'agglomération la plus glauque de France. C'est la ville de Francis Heaulme (un serial killer, ndlr), de Patrick Dills (une victime d'une erreur judiciaire), mais aussi de Verlaine, de Koltes... En fait, c'est une ville très froide, en pierre jaune. L'hiver il fait nuit très tôt. Avec les rues pavées, on se croit dans le Londres des années vingt. C'est pourquoi je suis parti à seize ans de chez moi. Metz ne pouvait pas être ma limite.

Marrakech
J'aime beaucoup les bars à putes de Marrakech (rires). Non, je déconne, Marrakech n'est pas le Maroc, c'est un terre-plein en mouvement permanent et une profusion de bars à putes, malheureusement. C'est « chelou » (louche).

Casablanca
C'est une ville à cent à l'heure, elle ne triche pas. Tu peux t'y noyer, elle n'apaise pas. Mais c'est la ville de mon « reup » (père), je me sens un peu casaoui. C'est une ville qui me ressemble, on s'y bagarre mais jamais pour rien.

Un mentor
Ma maman. Elle m'a beaucoup influencé dans ma vie de merde ! (re-rires) Mais mon oncle aussi m'a beaucoup aidé dans la vie. Il m'a sensibilisé à la lecture. J'étais un gamin en colère et il m'a apaisé. Petit, je voulais être mon oncle. Et pourtant, il n'était pas funky du tout ! C'est un médecin qui dit « mange tes légumes ». Mais il était toujours classe. Quand il filait une claque, ce n'était pas par derrière, il n'était pas fourbe.

Une réplique que j'aurais voulu écrire
– Pourquoi tu fermes les yeux quand je t'embrasse?
– C'est pour mieux te voir.

Ma guitare
« Il » fait partie de mon identité scénique. J'en parle au masculin car une guitare est hermaphrodite. Elle a les courbes d'une femme et le manche d'un homme... Tu peux la prendre dans tes bras, elle ne te repousse jamais. Parfois, je dors avec elle... Lors de mes premières scènes, je n'assumais pas mes textes, j'étais perdu. Elle m'a beaucoup aidé.

Mes limites
J'ai toujours peur de décevoir et d'être une supercherie. Mais jamais d'aller trop loin. Il est interdit d'interdire le sentiment de rire. C'est universel et illimité. Si on ne veut pas rire, on sort.

Mon modèle
Steven Wright, un humoriste américain qui écrit pour Jim Jarmush, c'est un grand monsieur. C'est lui qui m'a appris à ciseler mes textes, à structurer mes pensées, à faire des aphorismes. C'est très beau, pas que drôle. Avant j'étais bavard... comme maintenant. Cette interview est très longue, non ? D'ailleurs je suis surpris que vous soyez encore en vie !

Mes trois dates
1986
La première fois que j'ai fait l'amour. J'avais deux ans ! (rires)
1990
J'ai eu un accident sur des fils barbelés en Algérie. Mon frère, de 4 ans plus âgé, s'est occupé de moi et m'a emmené à l'hôpital. Comme un adulte. Ça m'a marqué.
2012
Je tourne dans L'écume des jours, de Michel Gondry, cet été. Avec Omar Sy, Audrey Tautou, Gad...

INTERVIEW DE REDOUANNE POUR LE MAGAZINE MAROCAIN "ACTUEL" - 29 JUIN 2012.


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Redouanne Harjane, le coup de coeur de Jamel Debbouze !

Sur la scène du Comedy Club, devant la caméra de Bref et bientôt au cinéma, cet humoriste musicien est le nouveau talent à suivre !

Un look de jazzman, borsalino vissé sur la tête, barbe de quelques jours, veste lâche, Redouanne Harjane, adepte des mots, cultive la rime plus que le style. Sur les planches du Comedy Club, où il a été repéré par Jamel Debbouze, l’humoriste de 28 ans assure le show au piano, à la guitare, mais surtout à grand renfort de vannes qui déboîtent. De l’absurde, de l'humour noir, du non-sens, des blagues sordides à souhait, mais surtout un univers bien à lui : "Je suis lunaire, je ne triche pas. Les doutes, les peurs dont je parle sur scène sont vrais, c’est de là que vient le rire.” Originaire de Metz, émancipé à 16 ans, Redouanne Harjane passe par l’école de jazz de Nantes et découvre ainsi la musique avant le stand-up. "J’ai commencé en jouant dans la rue avec des potes", confie-t-il. À Paris, il s'inscrit au cours Simon qu’il paye grâce à de petits boulots. "Je n’avais pas d’argent, j’étais perdu à l’époque. J’ai fait la plonge, j’ai nettoyé des vieux pour mettre des sous de côté." Un chagrin d’amour, et il plaque tout pour partir en Inde avec un copain. Après six mois de road trip bollywoodien à moto, guitare à la main, il rentre enfin. "Le retour a été diffcile. J'ai cru pouvoir la récupérer, lui prouver que j’avais changé, mais c'était con." C’est le moment qu’il choisit pour écrire. : "Pendant un an, j’ai enchaîné les scènes ouvertes, toutes celles que je trouvais, parfois juste pour tester une blague."

Puis un jour, il joue au Comedy Club, Jamel est dans la salle. "C’est allé très vite, il m’a proposé de faire ses premières parties, de me produire. Il a un regard frais alors que moi, c'est comme si je sortais de cellule de dégrisement tout le temps !" s’amuse- t-il. Ami de longue date, Kyan Khojandi lui propose le rôle du mec qui comptabilise les mensonges dans Bref. "Le personnage correspond à mon univers, il est décalé...” De Bref à Michel Gondry, il n'y a qu’un pas. Redouanne s’apprête à tourner avec le réalisateur de Eternal Sunshine of the Spotless Mind : "Un petit rôle, mais c'est déjà un truc de ouf !" Que les fans de son personnage dans la mini-série de Canal+ se rassurent, ce n’est pas pour autant qu’il va oublier son pote : "Je ne devrais pas le révéler, mais Kyan m'a appelé pour revenir tourner avec eux." Bref, on n’a pas fini d’entendre parler de lui !


Vous saurez tout !

"Quand je passe à la télé, ma mère m’appelle pour me dire de bien fermer ma braguette. C’est elle qui m’a élevé quand mon père est parti. Elle est mieux qu’un papa et une maman."

"Je suis hypocondriaque ! Quand je serre des mains, je lave les miennes aussitôt. Je suis un gros angoissé, je fais des crises d’angoisse terribles et j’ai peur de décevoir en permanence..." Bref, un mec fun !

"Je mets une crème antivieillissante tellement puissante que ce matin, je me suis réveillé hier !"

ARTICLE SUR REDOUANNE POUR "PUBLIC" - 16 JUIN 2012.


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Redouanne Harjane : "J’ai pris énormément de plaisir à venir défendre mon spectacle à Marrakech"

INTERVIEW. Présent à Marrakech, pour jouer son spectacle “Dans la tête de Redouanne Harjane”, l’humoriste a été ovationné par la salle marrakchie. Humoriste talentueux, personne attachante, il revient pour Made in Marrakech sur son parcours, Jamel Debbouze, sa musique, James Brown et plein d’autres choses...

Le Marrakech du Rire (MDR)
"J’ai passé un très bon moment avec le public marocain. J’ai même lancé une procédure d’adoption (rires). C’était un plaisir de défendre mon spectacle ici dans le cadre du MDR. C’était un vrai défi de jouer un spectacle étiqueté en France avec un univers absurde et un humour bien particulier. Le risque de venir le défendre au Maroc était très excitant. Et puis, j’aime cette notion de festival, qui est fédérateur. Venir ici au Maroc, moi qui suis à moitié marocain, c’est une façon de boucler la boucle dans ce que je suis."

Marrakech
"Troisième venue à Marrakech, mais première fois pour défendre mon spectacle. Je crois que c’est typiquement le genre de ville que tu ne peux pas définir en trois mots. C’est trop riche. ce n’est pas uniquement une ville touristique ou une ville pour expatriés milliardaires. Il ne faut pas oublier que Marrakech reste aux portes du désert. C’est une ville avec une âme. La phrase qui définirait le mieux la ville c’est “ne restez pas dans votre hôtel." 

L’école 
"L’école n’est faite pour personne. On s’y habitue, on accepte, on se conditionne et on subit. Il y en a qui accepte le conditionnement jusqu’au bout, ils font des études, deviennent comptable/ banquier, ils ont une situation et un jour ils tuent leur femme (rires). L’être humain est infini dans sa contradiction, certains s’y retrouvent d’autres non. Je sais que moi je ne m’y suis pas retrouvé."

L’écriture 
"Plus jeune, j’écrivais des poèmes chelous, j’étais en colère, et j’étais un vrai rêveur. Quand j’étais confronté à des situations qui m’étouffaient en tant qu’individu, je m’évadais en rêvant. Les premiers sketchs, je les ai écrits tard. Je suis de culture méditerranéenne, on écrit seulement la déclaration d’impôt ou des lettres de motivation. Le déclic a été le moment où j’ai commencé a assumer ce que j’écrivais. Je n’assume toujours pas, je doute encore et me remets en question en permanence. je m’interdis d’être sûr de moi. Mais je suis plus apaisé avec mes peurs."

La musique
"Je suis un musicien frustré. J’aurais aimé faire partie d’un groupe. J’en ai monté plusieurs mais ça n’a pas marché. Je faisais huit heures de basse par jour, je ne vivais que pour ça. J’aurais aimé avoir un groupe avec une véritable fraternité comme Pink Floyd, Les Beatles, les Rolling Stones ... En ce moment j'écoute du James Brown, et j’ai pris une claque. Je conseille le morceau Payback en live au Zaïre, c’est lourd !"

Jamel Debbouze et le Comedy Club 
"Je faisais une scène ouverte en face du Comedy Club. Je suis allé y jouer, on m’a demandé de repasser. La seconde fois Jamel Debbouze était présent, on s’est rencontré, on a discuté... Beaucoup de chances, les rencontres, le hasard... C’est ma plus grande rencontre professionnel clairement. Très peu de gens savent que je suis produit par Jamel Debbouze. Mon spectacle n’est pas vendu comme ça et c’est une preuve d'intelligence de la production. Et si c’était le cas, ça ne me poserait pas de problème, parce que Jamel est la première personne à m’avoir donné à manger. Je suis fier de dire que ce mec là m’a stabilisé, m’a payé un loyer, m’a remis en vie ! Je n’ai donc aucun problème à dire que je suis produit par Jamel Debbouze. La force d’un mec comme lui, c’est qu’il est, à la fois producteur mais aussi comédien. Il connaît la scène, quand il produit, ce n’est pas la bouche en coeur, c’est une vraie démarche. La preuve, on est venu jouer au Maroc, on s’en sort avec une standing ovation et pour moi c’est la plus belle des récompenses que l’on m’a faites. Ça et la confiance que Jamel m’a donnée."

L’humour 
"Il y a quelques humoristes que j’adore, des mecs comme Steven Wright, Chris Rock, Zack Galifianakis. Personnellement, je n’ai aucune limite et je défends l’idée que l’on peut rire de tout avec tout le monde. Nous n’avons pas le droit de réfréner un sentiment parce que oui, le rire est un sentiment. Qui a le droit de nous interdire de rire, d’aimer...?."

L’avenir
"Je finalise encore ce spectacle. Cet été, le Jamel Comedy Club 5 sera diffusé, et au mois de juillet je serai au Festival d’Avignon. Et puis j’ai un rôle dans le prochain film de Michel Gondry..."

La phrase
"Le Redouanne Harjane d’aujourd’hui ne sera pas celui de demain ou de la semaine prochaine !"

INTERVIEW DE REDOUANNE POUR LE SITE "MADE IN MARRAKECH" - 9 JUIN 2012.


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Redouanne Harjane : L'ovni du Comedy Club dévoile ce qu'il y a sous son chapeau

Réaliser une interview de Redouanne Harjane relève de la mission impossible. S'il faut le voir pour comprendre l'étendue de son talent, il faut également tenter de le charmer pour essayer de le cerner. Une interview téléphonique étant impossible, Purepeople est parti à la rencontre de cet ovni de la scène comique pour un entretien pas comme les autres.

A la sortie du showcase de Rim'K, Redouanne a le sourire sous l'un de ses innombrables chapeaux. "J'en ai trente, confie-t-il, mais en ce moment, je porte souvent les deux mêmes." Sous ce chapeau se cache la tête de Redouanne Harjane. Et comme c'est le titre de son spectacle, on se demande se qui se cache vraiment Dans la tête de Redouanne Harjane. "Des idées, des amis, des ex aussi", déclare-t-il. Mais Redouanne est avant tout comme beaucoup d'entre nous un véritable schizophrène qui se sert de cette folie délirante comme d'un moteur pour son show. Et comme tout schizophrène qui se respecte, Redouanne a naturellement une multitude de facettes, de personnes qui l'habitent. "Il y a des gens dans ma tête, beaucoup de gens. Et puis il y a une pharmacie de nuit avec des clients. Dans les pharmacies de nuit, il y a beaucoup de choses glauques. Et puis, il y a moi aux commandes", raconte l'artiste.

A 28 ans, Redouanne est un véritable autodidacte. S'il a été l'un des élèves du cours Simon, où il a pu rencontré Kyan Khojandi - star de Bref. -, il a appris seul à maîtriser le piano et la guitare. Fier de sa nouvelle "gratte", il nous dévoile la photo de celle qu'il appelle sa "meuf".

Alliant humour noir et absurde, il fait une satire sociale de l'humanité en dénonçant sa tragique vérité. Pas question de promettre de faire rire tout le long de son spectacle, car pour lui, la vie est loin de ressembler à cela. "Aujourd'hui, le rire est en vogue, il fait bon rire, surtout en ce moment", confie Redouanne. Il a le don de mélanger personnages et stand-up. Il jongle avec talent entre contes, musique et réflexions. Magicien des aphorismes, il est définitivement l'une des personnes à suivre sur Twitter pour ces tweets hors du commun. L'objectif ? Les comprendre.

C'est en se rendant aux scènes ouvertes du Comedy Club le mardi que Redouanne a rapidement été repéré par Jamel Debbouze. Aujourd'hui, il est l'un de ses chouchous. Il s'apprête d'ailleurs à s'envoler pour Marrakech pour la deuxième édition du Festival du Marrakech du rire. Cette fois-ci, en plus de sa participation au gala de fin du Festival aux côtés des autres nombreuses stars du rire, il présentera son spectacle d'une heure Dans la tête de Redouanne Harjane, qu'il a écrit seul, le jeudi 7 juin.

Ses inspirations viennent d'ailleurs. Fan des comiques anglais et de leur humour noir, il s'est également découvert une véritable passion pour la poésie, notamment celle de Pablo Neruda. "Ce bonhomme", comme il l'appelle lui a fait aimer la poésie qu'il voit désormais comme un "vrai contact". Il nous parle longtemps d'un musicien qu'il adore et respecte énormément : Johnny Cash. Redouanne aime ces figures emblématiques d'autrefois qui dégageait un charisme indéniable.

Entre blagues sordides et folie, piano et guitare, Redouanne est un touche-à-tout qui a soif de cette vie folle, de cette vie dingue. Aujourd'hui, il apporte au stand-up une nouvelle forme et n'a pas fini de faire parler de lui. "Coucher avec une femme enceinte, c'est le début de la pédophilie", "Le boomerang, en fait, c'est pour les gens qui n'ont pas d'amis", "J'ai tapé Google sur Google, et mon ordinateur a eu une crise d'épilepsie", "Avec les préservatifs à goût, les jeunes n'ont jamais mangé autant de fruits" ou encore "Une caravane avec les pneus crevés, c'est une maison", autant de vannes absurdes et inoubliables que l'on doit à cet ovni de la scène comique.

Après un passage au Marrakech du rire, Redouanne s'envolera vers le Québec. Vous le retrouverez également prochainement dans les premiers épisodes de la nouvelle saison du Jamel Comedy Club sur Canal+.

ARTICLE SUR REDOUANNE POUR "PUREPEOPLE" - 5 JUIN 2012.


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Redouanne Harjane : "Je dis des choses dures, un peu trash, mais ma volonté n’est pas de déstabiliser"

Jeune artiste à l'humour corrosif, Redouanne Harjane se distingue par son style absurde et son rire non homologué. Identifiable grâce à son dress-code (costume, gilet et chapeau de travers), le talent de Redouane ne trompe pas. Le public de Marrakech aura l'occasion de (re)découvrir ce fou de la scène lors du Festival Marrakech du rire qui aura lieu du 6 au 10 juin. Une invitation ouverte à l'univers de Harjane.

Le Matin : Un mot sur votre participation au Festival Marrakech du rire ?
Redouanne Harjane : J'ai la chance de pouvoir jouer mon spectacle en intégralité au Maroc. Je suis donc super content de proposer mon univers pendant une heure au public marocain. J'espère qu'il n'y aura pas que des Français. Je pense à cet événement depuis un bon moment.

Est-ce que vous avez des appréhensions par rapport à ce spectacle ?

Pas du tout. Je n'ai pas le droit d'avoir peur. Pour la simple et unique raison que c'est moi qui viens chez vous. Par ailleurs, je m'interdis de réécrire des choses et de changer quoi que ce soit. Je veux défendre le même spectacle de la même manière qu'à Paris. Les Marocains ont le même degré d'intelligence.

Le public a probablement déjà vu votre spectacle que ce soit à la télé ou sur Internet. Est-ce qu'il y aura une part d'improvisation ?
J'espère qu'il y aura des improvisations. Je vais faire avec la sensibilité de la salle. Je vais essayer de dialoguer avec le public marocain. Ce sera l'occasion de faire connaissance. Peut-être qu'on prolongera le spectacle à l'infini. L'idée c'est de dialoguer avant tout. Je compte, donc, sur l'énergie marocaine parce que je sais que je serai face à un public réactif et très interactif.

Quelle est la couleur de votre humour ? Je sais qu'elle est noire… mais je vous laisse fixer la couleur vous-même ?
(Rire) Mauve et fuchsia… Il est vrai que je dis des choses dures, un peu trash, mais ma volonté n'est pas de déstabiliser pour le plaisir de déstabiliser. Je préfère le terme «absurde» pour qualifier mon humour. C'est un rire qui n'est pas homologué et qui n'est pas spontané non plus. Et c'est justement pour cela qu'il est intéressant. On n'infantilise pas le public. Je pense qu'il est assez intelligent pour décider de vouloir rigoler ou pas. C'est beau ce temps de réflexion avant le rire. Cela veut dire qu'on se cherche. Et quand on comprend, on rit.

Ne craignez-vous pas, tout de même, que vos vannes ne soient pas comprises par tout le monde ?
Bien sur que si d'autant plus que j'ai mon univers propre. Tout le monde ne plaît pas, forcément, à tout le monde. Mais ce n'est pas grave. L'idée, c'est de s'amuser avant tout et de jouer et puis ceux qui veulent faire partie de l'aventure sont les bienvenus. Après c'est à moi aussi de faire le travail de me remettre en question. Il ne faut pas être populaire juste pour plaire à tout le monde. C'est ma nature. J'ai l'impression d'être comme ça dans la vie. Je ne suis pas le mec qui veut à tout prix avoir des amis. D'ailleurs, je n'en ai pas beaucoup…

Est-ce que le personnage que vous vous êtes créé vous ressemble ?
J'espère que ceci n'est pas valable pour tous mes personnages (Rire). Certains font des choses un peu dures quand même. En revanche, mon personnage me ressemble en ce qui concerne le dress-code. Je suis un homme à chapeaux. J'aime bien m'habiller, j'apprécie les beaux vêtements et les hommes de classe. Déjà, dans la vie, j'espère être comme ça sans prétention aucune. Quant à mon état d'esprit, je suis quelqu'un de moins fou. Je m'entoure beaucoup de ma famille alors que mes personnages sont des espèces de solitaires. J'adore voyager et ma famille et mes amis m'aident à me construire. Je suis quelqu'un de très posé en fait.

Comment travaillez-vous vos textes ?
Je teste beaucoup mes textes sur mes amis. Dans mon appartement, j'ai mon piano et ma guitare. Je travaille la nuit et me remets, en permanence, en question, je remémore ce que j'ai vécu dans la journée. J'ai toujours un calepin où je couche toutes mes observations. Ce qui m'intéresse le plus ce sont ces choses qu'on fait depuis des années et qui sont devenues banales sans qu'on s'en rende compte. C'est sur ces détails là que je m'acharne.

C'est un peu le travail d'un caricaturiste ?
Ce n'est pas la même démarche. Je suis même à l'opposé de ça. Moi je vais chercher à exposer ce qu'on ne voit pas ou ce qu'on ne voit plus. Et je vais le grossir comme le ferait un caricaturiste.

Quelle est la place de la musique dans vos spectacles ?
Elle est essentielle. Pendant longtemps, elle m'a aidé à me cacher parce que je n'assumais pas toujours mes vannes et mon niveau. Avec le temps, je me suis rendu compte que je ne pouvais plus m'en passer. C'est, quelque part, un des personnages du spectacle, la guitare également. Elle m'accompagne. Elle est même un élément d'improvisation.

Est-ce que vous n'envisagez pas de faire du cinéma ?
Ce n'est pas vraiment quelque chose qui m'anime. J'aime le cinéma, j'adore regarder des films, J'aime à penser des histoires… Là on commence à me proposer des petites choses. Je tourne cet été dans le nouveau film de Michel Gondry, avec Gad Elmaleh, Omar, Audrey Tautou…

Quel regard jetez-vous sur ce qui se fait maintenant en matière d'humour ?
Je ne jette rien. Je prends tout (Rire).

Vos projets ?
Comme je vous l'ai déjà dit, je suis en train de tourner dans le film de Michel Gondry. J'écris également un long métrage.


Dans la tête de Redouanne Harjane
À la question «Que se passe-t-il dans la tête de Redouanne Harjane ?» Ce dernier répond : «Il n'y a que des lits dans sa tête. (Rire)... Non sérieux, il y a la peur et l'appréhension de venir jouer au Maroc. J'espère que je ne vais pas décevoir le public marocain. En tout cas, je suis très honoré et très fier de me produire au Maroc. C'est la troisième fois que je viens jouer dans ce pays. L'année dernière, j'ai participé au Festival MDR. C'était magique, à part un bébé qui n'arrêtait pas de crier et les trottoirs qui sont trop hauts (Rire). Il faut des échafaudages pour monter… Je connais le public marocain sur des passages de 10 min ou d'un quart d'heure. Et là ça va être sur une heure. J'ai hâte de le rencontrer».

INTERVIEW DE REDOUANNE POUR LE JOURNAL MAROCAIN "LE MATIN" - 31 MAI 2012.


PORTRAIT D'UN PIANUMORISTE
Redouanne se livre dans un portrait face à son piano à l'occasion du Festival de Montreux 2011.

CARTE BLANCHE A MONTREUX
Redouanne est invité chez Jonathan Lambert dans "Carte Blanche au Festival de Montreux" édition 2011. Sur un nuage et accompagné de sa guitare, il va sortir des phrases plutôt marrantes et originales. (Ici, version moins longue sans l'entrée dans le public et en meilleure qualité)

ELIE SEMOUN ET SES AMIS
Redouanne est invité lors d'une carte blanche à Elie Semoun diffusé sur M6 en janvier 2012.

JAMEL COMEDY CLUB - 1ER PASSAGE
Redouanne au piano lors de son premier passage au Jamel Comedy Club Saison 5, diffusé en juillet 2012.

CE SOIR AVEC ARTHUR
Ce soir avec Arthur, extrait de l'émission diffusée le lundi 28 novembre 2011 sur Comedie+. Retrouve Jamel et Redouanne Harjane dans un blind test !

MARRAKECH DU RIRE 2011
Retrouve le passage de Redouanne lors de la première édition du Festival Marrakech du Rire !

MARRAKECH DU RIRE 2012
Retrouve le passage de Redouanne lors de la seconde édition du Festival Marrakech du Rire !

POURQUOI LES QUARTIERS POPULAIRES SONT-ILS IMPOPULAIRES ?
Le 23 novembre 2011, il était l'invité de la 8ème édition du festival "Origines Contrôlées" à Toulouse pour une soirée Stand Up, aux côtés de Malik Bentalha. L'occasion de lui poser la question : "pourquoi les quartiers populaires sont-ils impopulaires" ? La question est le fil conducteur de la préparation d'un temps fort, fin avril à Toulouse : l'Initiative Quartiers Populaires.

PREMIERE PARTIE DE "TOUT SUR JAMEL"
Redouanne a fait la Première partie du spectacle de Jamel "Tout sur Jamel". Retrouve celle du Zénith de Nantes le 13 octobre 2011.

LE JAMEL COMEDY CLUB A LONDRES
Redouanne est à Londres au Comedy Store le 1er Novembre 2010.

LES CAHIERS DU RIRE
Interview de Redouanne pour le compte des Cahiers du Rire. 1er Janvier 2011.